Le lavoir de la rue du Malonat (Rue de l’Ancien Sénat) le lavoir en pierre de La Turbie occupe l’espace d’une petite place. C’est là que selon la légende locale que le bourreau lavait ses haches de décapitation. C’est ici aussi que pendant quatre siècles les bugadières venaient laver le linge, avec un bac pour le savon et un autre pour le rinçage. C’est ici aussi que se préparaient les mariages et où l’on parlait de politique.
Jusqu’en 1860, avant que Nice ne soit rattachée à la France se tenait dans l’Ancien Sénat de la Vieille Ville une Cour de Justice, cette cour abritait aussi les prisons, d’où la presence de barreaux aux fenêtres de ce bâtiment. Lorsqu’un individu était condamné mort s’il appartenait au peuple il était pendu, si c’était un noble il était décapité à la hache ou par le sabre du bourreau. Ce dernier habitait une maison accolée au mur d’enceinte du château, « la carrièra dei presoun ». Après 1860 on fit venir le bourreau de Paris, par le train il arrivait gare Thiers avec sa guillotine démontable et portative…
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7 Rue du Collet :
voûtes en ogives du Moyen-âge…
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Les chasse-roues :
— Destinés à protéger les angles des maisons lors du passage des charrettes à bras (caretoun) jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale. Il en existe rue de la Poissonnerie, angle rue de la Loge- rue Droite, Rue Droite- Rue de la Prefecture…
8 Rue de la Poissonnerie :
— Datée de 1584, la maison aurait appartenu à un certain Lazare Térèse dont les initiales figurent sur la fresque. Restaurée en 1986 par Guy Ceppa ce serait la représentation d’Adam et Eve, l’homme et la femme se menacent avec des gourdins. Evocation du Jardin d’Eden ou de l’homme et la femme sauvages thème frequent au XVI° siècle après la decouverte de l’Amérique.
Rue de la Préfecture :
Dans cette rue une plaque en italien indique que le 27 Mai 1840 le compositeur italien Niccolo Paganini fut retrouvé mort dans son appartement situé à l’entresol au dessus d’une ancienne boucherie. Il se dit que les niçois n’aimaient pas ce virtuose et sa musique, « son violon était celui du diable », il refusèrent de l’enterrer et son corps voyagea entre Nice et les îles de Lérins, il fut finalement enterré à Parme, ce qui explique la plaque en italien.