
Writer Anton Chekhov. January 1889. Reproduction. From the collection of the Chekhov Museum-Apartment in Moscow.
Anton Tchékhov et Matisse résidèrent à l’Hotel Beau Rivage au 24 Rue Saint François de Paule (je n’ai découvert aucune plaque sur la façade de l’hotel..Si, elles sont à l’arrière sur le Quai des Etats Unis…errare humanum est.)
Matisse vint une première fois à Nice en 1916, Tchékhov y arriva en 1894. De 1921 à 1938 Matisse occupa le Palais Caïs de Pierlas au fond du Cours Saleya avant qu’il ne s’installe au Régina à Cimiez par commodités…
En arrivant à l’hotel, Tchékhov apprit que son amie de coeur venait de perdre son enfant, ce drame fut à l’origine d’une belle tragédie : « la Mouette »…
Au 2 Rue Saint François de Paule toujours, le Palais Hongran de Fiano hébergea 15 jours en 1796 Bonaparte. Mais surtout c’est dans ce palais qu’en 1897 le poète Apollinaire passa son baccalauréat et échoua. Après cet échec il flâne dans le Vieux Nice : « aux odeurs de chair crue, de pâte aigre, de morue et de latrines ».
Apres y avoir passé 12 années sa famille quitte Nice en 1899, il y revient à 34 ans et en 1914 il demande sa naturalisation et s’engage pour la guerre. Nice lui avait inspiré « Les pélerins de Laghet » et « Le Gitan ». Il y avait rencontré Lou, Louise de Coligny -Châtillon, ce fut l’amour fou, il lui écrivit quelques uns de ses plus beaux poèmes d’amour. Lou est frivole et ne l’aime pas, Elle se livre à lui une semaine, ils rompent à Marseille. Il rejoint un régiment d’artillerie à Nîmes, c’est dans le train de Nice qu’il rencontre Madeleine Pagès. Blessé en 1916, il rompt avec Madeleine.
A un ami il recommandera : »les pâtes de Guys aux Ponchettes, les sanguins de Falicon, la daube de Bouttau, les raviolis à la blette de la Bicon, au fin fond de la promenade des anglais. » Il mourra en 1918 de la grippe espagnole sans être revenu à Nice.
bonjour, à propos des plaques commémoratives concernant Matisse et Tchekhov au Beau-Rivage, vous écrivez « …à l’Hotel Beau Rivage au 24 Rue Saint François de Paule (je n’ai découvert aucune plaque sur la façade de l’hôtel. Si, elles sont à l’arrière sur le Quai des Etats Unis…errare humanum est.) »
Ce n’est pas une « errare » car à l’époque, l’hôtel Beau-Rivage était situé face à la mer, sur le quai des Etats-Unis, à l’emplacement actuel de la résidence éponyme. Les plaques sont donc légitimes à leur emplacement actuel. Elles figuraient également rue St-François de Paule mais ont été retirées lors de la rénovation de l’hôtel en 2003-2004.
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