Les tenants et aboutissants du Siège de Nice de 1543
Les niçois voyaient au début du XVI° siècle un intêret évident à rester dans le giron du Duché de Savoie, celui d’une monnaie stable.
En effet, le Duché de Savoie était dans la mouvance de Venise à cette époque, le système bancaire vénitien est en pleine expansion, de même que son industrie textile.
Si Nice s’était rallièe à Charles Quint cela aurait été se soumettre au système espagnol, en pleine inflation, et où les prix augmentaient de près de 50%, alors qu’à Nice l’inflation n’était que de 9%.
Le royaume de France n’était pas protégé de la spéculation et des risques de dévaluations d’où cette propension à conquerir les territoires italiens.
Nice est une ville de marchands, de négociants et de pêcheurs, son atout est son port. Pour la Savoie il est primordial, mais pour le roi de France il a aussi son importance.
Les conséquences du Siège de Nice furent le renforcement des fortifications de la ville entre 1560 et 1580 par Emmanuel Philibert de Savoie.
En 1544 par le traité de Crépy en Valais François 1° renonce au comté de Nice.