A part les anciens soldats de l’Empire, une caste en pleine expansion joue la carte de la France, il s’agit de la classe moyenne ou bourgeoise. André Compan, historien, chiffre la Haute Bourgeoisie à 1500 personnes dans le comté niçois et à 3500 petits artisans et petits bourgeois ruraux.
Les gros négoçiants niçois auraient été influencés par la culture française avec à leur tête les oléiculteurs possédant 67% des douze millions or de capitaux évalués pour cette époque.
Un autre milieu est favorable à la France de cette époque, il s’agit des juifs de Nice.
Citoyens français comme les autres sous l’Empire ils avaient acquis des biens nationaux. En 1814 avec la Restauration il est décidé à nouveau de les enfermer dans leur ghetto.
En 1816 le gouvernement leur accorde un délai de cinq ans pour vendre leurs propriétés. La communauté parviendra à prolonger l’échéance, ce noyau francophile usera de tous les moyens en sa possession (exequatur, marques commerciales,dons gracieux etc…)
D’autre part, les relations entre les gens du ghetto et les niçois étaient cordiales, il aurait même existé un parler judéo-nissart truculent nommé Shuadit…
C’est très important cette « langue »
J’aimeJ’aime
bien sur, c’est un lien…
J’aimeJ’aime