Les Îles enchantées & L’Archipel des Galápagos de Darwin


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Le mot de l’éditeur :

Herman Melville
Les Îles enchantées
& L’Archipel des Galápagos de Darwin

Traduit de l’anglais par Michel L.-N. Imbert
Le style de Melville a rarement été aussi poétique et inspiré que pour ces Îles enchantées. L’auteur s’est rendu à plusieurs reprises dans l’archipel des Galápagos et s’inspire de récits de voyage pour agrémenter la description de ces « vingt-cinq tas de cendre ». Dans ces terres hostiles et inhabitées qui véhiculent de nombreuses superstitions et légendes, il voit un espace mystérieux et envoûtant, invitant le lecteur à s’ouvrir à la beauté qui l’habite. Les dix esquisses qui composent le récit nous emmènent sur le pont, entre chasses aux tortues, naufrages et descriptions enivrantes au gré des courants. Cet ouvrage établit un parallèle inédit entre une nouvelle traduction du texte de Melville Les Îles enchantées, et le chapitre XVII de Voyage d’un naturaliste autour du monde de Darwin consacré aux Galápagos. Le couplage des deux oeuvres s’impose d’une part parce que Melville pastiche et parodie Darwin et surtout parce qu’ils s’opposent. L’observation du naturaliste est prolongée dans le texte de Melville par un tableau saisissant de la dégénérescence de l’espèce humaine.
Né à Manhattan en 1819, Herman Melville est un romancier, essayiste et poète considéré comme l’une des plus grandes figures de la littérature américaine.
Né à Shrewsbury en 1809, Charles Robert Darwin est un naturaliste anglais dont les travaux sur l’évolution des espèces vivantes, à travers son ouvrage De l’origine des espèces, ont révolutionné la biologie.

EXTRAIT
Une autre caractéristique de ces îles est d’être foncièrement inhabitables. On peut considérer comme un symbole de ruine et d’abandon le fait que le site désolé de l’ancienne Babylone, envahie par les herbes, soit devenu un repaire du chacal. Mais les Encantadas refusent d’accueillir même les animaux traités en parias. L’homme et le loup les renient l’un et l’autre. »

Mon avis :

Avec ce livre, nous sommes dans la lignée de Cook et de Tim Flannery, avec de la poésie au commencement de chaque esquisse, comme une invitation à la lecture.
J’ai relevé ces passages de poèsie :
« …
[Car ces îles que vous voyez parfois apparaître devant vous…]
…[ c’est pour cela qu’on les nomme les îles Vagabondes
et c’est pour cela qu’il faut les éviter à tout prix…]
…[car quiconque a posé une seule fois le pied
sur leur rivage ne peut jamais plus revenir en arrière.
Il doit toujours avancer d’un pas indécis, mal assuré,
condamné à errer, comme une âme en peine jusqu’à la fin des temps. »]

Ce sont 10 esquisses en apparence indépendantes, de fait c’est un récit suivi avec un fil d’Ariane qui nous mène d’un lieu à un autre, les récits se répondant, ainsi dans l’un parle t’on des baleines, dans le suivant ce sont les boucaniers qui sont abordés et ainsi de suite…
Après les 10 esquisses suit la relation des recherches de Darwin sur les Galapagos, il y parle d’oiseaux, de reptiles, de tortues, de lézards marins et terrestres etc…Et termine par une conclusion qui est loin d’être à notre honneur : chez les oiseaux la crainte de l’homme est un instinct acquis…
Le livre finit par un texte de Michel Imbert analysant les correspondances et discordances entre Melville et Darwin. Tout ceci laisse entrevoir un ouvrage passionnant…

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