Le mot tourisme serait né en 1841, on le devrait aux anglais, les mêmes qui cette année là ouvraient l’Agence Thomas Cook, la première agence de voyage au monde. Ce fut d’abord le privilège des riches pour meubler leur oisiveté.
Mais avant de parler de tourisme à Nice et autour de Nice, encore faut il avair une idée des distances et du temps pour les parcourir avant l’invention du train.
Quelques exemples :
- Pour se rendre de Nice à Guillaumes (97 kms), il faut 20 heures
- » » » de Levens à Saint Dalmas le Selvage (81 kms) il faut 29 heures
- » » » de l’Escarène à Tende (61 kms) il faut 17 heures
- » » » de Nice à Beuil (79 kms) il faut 22 heures
— Alors ? Emprunter les routes ?
En fait de routes ce sont des chemins éboulés, ravinés, les ponts sont souvent écroulés, c’est dangereux. Les Ducs et les Rois ne se sont occupé que de la cité de Nice. Un exemple : les droits de douanes pour le passage des troupeaux instaurés au moyen-âge sont toujours en vigueur jusqu’au XIX° siècle.
L’attraction du paléotourisme (tourisme ancien) avant 1860 tiendrait surtout au climat agréable de la région plus qu’au relief grandiose. Ainsi le climat serait le mobile principal des migrations hivernales, pour l’étayer il existe dans la première moitié du XIX° siècle des rapports météorologiques établis par le Préfet Du Bouchage en 1806, le livre de Bonifacy notant de 1814 à 1829 les températures, orages, hygrométrie, neiges, grêle etc…Les observations de Louis Roubaudi de 1830 à 1834 dans son livre « Nice et ses environs », les relevés astronomiques de l’astronome Teysseire de 1849 à 1861…
—–A suivre—–