Des rives…
Je suis ce vieux gréement déchiré, drossé par tous les vents, qui exhibe ses cicatrices sinistres comme pavillons sur sa coque défoncée, et dérive orphelin de ses ancres rouillées, détaché des bouées protectrices.
Je n’irai plus au delà des côtes aquitaines, vers les pays de pirates, de barbus galiciens séniles et méprisants. Je serai oublieux des fruits exotiques, des mélanges incongrus et des chaleurs humides. Mes vieux os s’exaspèrent à faire flotter la structure, vertèbres éphémères, volonté sans gouvernail, je dérive et me cabosse au hasard des corps morts qui flottent à la surface.
Bah non. Tu n es pas ce vieux rafiot à la dérive . T es mon papa que j’aime et pour moi tu seras toujours le même à 5 ou 34 ans. Bisous
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C’est un poème ma chérie, grosses bises
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🙂 vois un bel esprit qui manie bien la plume, défie l’ombrage du souvenir avec ses présages, mais, quoiqu’on en dise…rythme sa rime avec ce plein de vie…:)
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Merci Sarah pour ces sympathiques mots, amitiés
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plaisir partagé 🙂 bien à vous, passez une belle soirée, et un bon dimanche, peut etre que nous allons retrousser les manches, et voyager… à notre « manière » qui sait ? 😉
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Je la vois cette vielle coque et ses vieux gréements,j’entend même le vent qui tantôt les caresses ,tantôt se fâche ,magnifique bout de texte !
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Merci amigo
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