4° de couverture :
Dans son onzième roman, qui se déroule à l’époque actuelle, Toni Morrison décrit sans concession des personnages longtemps prisonniers de leurs souvenirs et de leurs traumatismes.
Au centre du récit, une jeune femme qui se fait appeler Bride. La noirceur de sa peau lui confère une beauté hors norme. Au fil des ans et des rencontres, elle connaît doutes, succès et atermoiements. Mais une fois délivrée du mensonge – à autrui ou à elle-même – et du fardeau de l’humiliation, elle saura, comme les autres, se reconstruire et envisager l’avenir avec sérénité.
« Rusé, sauvage, et élégant… Toni Morrison distille des éléments de réalisme et d’hyperréalisme dans un chaos magique, tout en maintenant une atmosphère narrative séductrice et poétique, voire toxique… Une fois encore, Toni Morrison déploie une écriture courageuse et sensuelle qui fait d’elle, sans doute, la plus grande romancière contemporaine. » Lisa Shea
— Mon avis :
Ce livre commence par l’histoire de la mère de Lula Ann alias Bride, traumatisée par la couleur de peau de sa fille (noire comme le Soudan) et les conséquences pour elle même et ses proches
florilège : «la nourrir, c’était comme une négrillonne qui me tétait le mamelon. Je suis passée au biberon dès que je suis rentrée chez moi.»
«Etre noire à ce point-là et avoir ces lèvres d’après moi trop épaisses qui m’appelaient «Maman», ça rendrait les gens perplexes»
Ce sont les propos d’une mère, et il y a plus, cela m’a bouleversé à l’entame du livre, on ne peut dire qu’il s’agit d’un livre tiède. Peut on trouver un minimum d’excuses à cette mère, peut être le contexte sociologique de cette amérique où :
«Quand mon père et elle sont allés au tribunal pour se marier, il y avait deux Bibles et il a fallu qu’ils posent la main sur celle réservée aux Noirs».
En quelque sorte :
«Il fallait que Lula Ann apprenne à bien se tenir, à éviter de se faire remarquer et à ne pas causer de problèmes. Je me moque du nombre de fois qu’elle change de nom. Sa couleur est une croix qu’elle portera toujours. Mais ce n’est pas de ma faute. Ce n’est pas de ma faute. Ce n’est pas de ma fautre. Ca non.»
Commenter plus serait supperflu.
A voir le film excellent, inspiré du livre de toni morrison » Beloved » !!!!!
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