L’oiseau
ce matin au réveil,
un oiseau exotique
piaille inlassable,sur une branche déplumée;
seul, apeuré, affamé, il pleure
étranger égaré, incongru volatil
c’est l’hiver.
Pajarito vétu d’amarillo
et de vert rio
il lance ses cris,
et sur sa branche,
domine les pierres tombales,
face à mes fenêtres,
le rideau est levé.
Demain ce sera toi
envoyé d’Obatala
et dans combien ce sera moi ?