BD – Jacques Ferrandez, Cuba Père et fils


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L’histoire :
La Havane, fin 2007. Luis, vieux révolutionnaire sur le retour, compagnon de route historique du Che, ressurgit au domicile d¹Hortensa, la femme qu¹il a autrefois séduite puis délaissée après lui avoir fait un fils, Reinaldo. Sans vergogne, Luis propose une réconciliation à Hortensa, avec derrière la tête une idée très intéressée : récupérer la Buick 1955 qu¹il a naguère abandonnée, pour toute consolation, à Hortensa. Outrée par tant de cynisme et de désinvolture, Hortensa congédie Luis sans ménagement. Il ne reste à celui-ci, pour parvenir à ses fins, qu¹à prendre la route de Santiago. C’est dans cette ville en effet que Reinaldo, devenu Ronald, gagne sa vie comme taxi à bord de la fameuse Buick 55, rescapée de toutes les vicissitudes de l¹histoire.
Voilà succintement un apperçu de la Bd (qui n’est pas qu’une bd d’ailleurs, c’est aussi un carnet de voyage…) maintenant je vais la lire, je vais retourner à Cuba en feuilletant ses pages, un Cuba que Jacques et Pierre Ferrandez ont su comprendre, un Cuba que nous partageons…Sincèrement, procurez vous cet ouvrage tout en couleurs qui vous mènera vers un beau voyage…
Un passage du carnet de voyage contenu dans « Cuba de père en fils » :
« Votre chauffeur de taxi peut être médecin, le serveur de restaurant où vous avez diné possède un diplôme d’ingenieur agronome.
Sans parler de l’étudiante qui drague le touriste pour améliorer l’ordinaire ou acheter du lait en poudre pour son bébé.
« Avant, on luttait contre l’empire americain.
Aujourd’hui, on lutte tout simplement pour pouvoir survivre.
Tout est illégal. Si les policiers te surprennent, tu dois payer une amende et ils te confisquent ta marchandise.
J’ai même vendu de la viande de boeuf.
C’est strictement interdit. Même si tu ne détournes rien, tu es obligé d’acheter à quelqu’un qui a volé.
Il suffit de ne pas se faire prendre »constate amèrement Jorge.

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Lors de notre discussion Jacques Ferrandez m’avait déclaré ne pas avoir pu se faire éditer à Cuba et ne pouvoir vendre ses BD dans l’île, je comprend aisément pourquoi, on ne peut pas tout dire à Cuba, et surtout pas la vérité…

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