Exposition Van Gogh en Arles

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Jusqu’au 11 Septembre en Arles à la Fondation Vincent Van Gogh

lien vers l’exposition ici

L’intérêt de cette exposition : le cheminement de l’artiste d’une oeuvre aux couleurs sombres de ses débuts aux Pays Bas, son passage à Paris au contact des impressionnistes et de la peinture japonaise à son arrivée en Arles inondée de lumière, et malheureusement les débuts de sa maladie…

le peintre aux Pays Bas :

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le même quelques années plus tard en Arles :

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Une oeuvre des Pays Bas avant celle tres célèbre des mangeurs de pommes de terre :

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A Paris, il prend des cours de dessin, il n’apprécie pas son professeur, il le quitte au bout de trois mois, s’achète des plâtres et s’entraîne, ainsi :

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son travail est payant pour les formes et le jeu de lumières, ainsi quelques années plus tard en Arles :

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les couleurs et lumière dans les natures mortes
aux Pays Bas, des pommes :

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plus tard en Arles, des pommes de terre :

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l’influence des impressionnistes à Paris (la butte Montmartre)

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l’influence de la peinture japonaise :

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les débuts de la maladie en Arles :

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BD – Jacques Ferrandez, Cuba Père et fils

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L’histoire :
La Havane, fin 2007. Luis, vieux révolutionnaire sur le retour, compagnon de route historique du Che, ressurgit au domicile d¹Hortensa, la femme qu¹il a autrefois séduite puis délaissée après lui avoir fait un fils, Reinaldo. Sans vergogne, Luis propose une réconciliation à Hortensa, avec derrière la tête une idée très intéressée : récupérer la Buick 1955 qu¹il a naguère abandonnée, pour toute consolation, à Hortensa. Outrée par tant de cynisme et de désinvolture, Hortensa congédie Luis sans ménagement. Il ne reste à celui-ci, pour parvenir à ses fins, qu¹à prendre la route de Santiago. C’est dans cette ville en effet que Reinaldo, devenu Ronald, gagne sa vie comme taxi à bord de la fameuse Buick 55, rescapée de toutes les vicissitudes de l¹histoire.
Voilà succintement un apperçu de la Bd (qui n’est pas qu’une bd d’ailleurs, c’est aussi un carnet de voyage…) maintenant je vais la lire, je vais retourner à Cuba en feuilletant ses pages, un Cuba que Jacques et Pierre Ferrandez ont su comprendre, un Cuba que nous partageons…Sincèrement, procurez vous cet ouvrage tout en couleurs qui vous mènera vers un beau voyage…
Un passage du carnet de voyage contenu dans « Cuba de père en fils » :
« Votre chauffeur de taxi peut être médecin, le serveur de restaurant où vous avez diné possède un diplôme d’ingenieur agronome.
Sans parler de l’étudiante qui drague le touriste pour améliorer l’ordinaire ou acheter du lait en poudre pour son bébé.
« Avant, on luttait contre l’empire americain.
Aujourd’hui, on lutte tout simplement pour pouvoir survivre.
Tout est illégal. Si les policiers te surprennent, tu dois payer une amende et ils te confisquent ta marchandise.
J’ai même vendu de la viande de boeuf.
C’est strictement interdit. Même si tu ne détournes rien, tu es obligé d’acheter à quelqu’un qui a volé.
Il suffit de ne pas se faire prendre »constate amèrement Jorge.

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Lors de notre discussion Jacques Ferrandez m’avait déclaré ne pas avoir pu se faire éditer à Cuba et ne pouvoir vendre ses BD dans l’île, je comprend aisément pourquoi, on ne peut pas tout dire à Cuba, et surtout pas la vérité…

Le paradoxe de la Peugeot par Leonardo Padura

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Leonardo Padura, l’écrivain et scénariste cubain vivant le plus connu. Il partage son temps entre La Havane et l’étranger….

Surpris de découvrir un article de Léonardo Padura dans le Géo de Janvier 2016 consacré à «Cuba jamais vu» (de ce «jamais vu» on pourrait en parler ailleurs…), un Padura quitté avec les «Hérétiques» et qui nous livre dans«le paradoxe de la Peugeot» sa vision de la réalité absurde de Cuba au travers de l’achat d’un vehicule automobile (cela aurait été de même pour l’achat d’une télé ou d’un ordinateur, que voulez vous à Cuba tout le monde ne peut consommer, est ce un bien, est ce un mal..?). Cette réalité , ce ne devrait pas être une découverte, et pourtant, alors, une confirmation..? un peu tardive..? et pourquoi maintenant..? l’expression d’une libéralisation de la parole et des écrits, même à l’étranger où les Cubains sont quand même suivis faut pas être angéliques..? due à quoi..? au fait que le pouvoir des old Castro est en pleine déliquescence après le changement politique au Vénézuela..? à la sénélité inéluctable de ces vieillards qui détenaient la parole depuis plus de cinquante ans..? je vous laissé juge, hé hé…?
Alors, son article..? il commence par la narration de la découverte par un français ami de l’auteur désireux d’acquérir un véhicule à Cuba, un historique de l’imbroglio de l’accession à la propriété dans ce pays où les autorités n’acceptent les étrangers que pour alléger leur portefeuille en proclamant bien haut que la propriété c’est le vol (enfin, pas pour tout le monde:mdr2: …). Dans «le paradoxe de la Peugeot» Padura nous livre le prix (non sans humour) d’une Peugeot 206 (la moins chère) soit 85.000 euros et la plus chère une Peugeot 508 = 245.000 euros (euh le salaire moyen d’un cubain = 21 euros). Et dire qu’il y a encore des personnes qui croient que tout a changé à Cuba, l’embargo, l’enrichissement des cubains etc…etc..(dans nos rêves, à part pour certains…tient donc je pensais que le principe d’égalité?…), mais c’est vrai qu’on est dans la période du Père Noel,Very Happy Ah bin non, Fidel a resolu le problème du réchauffement climatique… mdr2