A partir du XIII° siècle la ville est descendue du Château et ses installée sur ces pentes en direction du Paillon. Elle installa son port aux Ponchettes.
La vieille ville comprenait une centaine d’îlots que la Révolution a supprimé pour supprimer les noms de Saints avec lesquels ils étaient baptisés. De nos jours il ne reste plus que deux emblèmes d’îlots, celui de la rue Alexandre Mari et celui de la rue Barillerie (je n’en ai retrouvé qu’un, celui de la rue Alexandre Mari :
Le quartier le plus récent du Vieux Nice se trouve près de la rue Saint François de Paule, il s’appelle « le pré aux oies » (prat ai auca) en raison des marécages dûs à la présence du Paillon. Il faut se rappeler également que depuis l’Antiquité les oies avertissaient les villes des dangers d’invasions.
La rue Saint François de Paule détient les premiers bâtiments de style néo-classique:
Au 8 rue Saint François de Paule se tenait le siège de la Préfecture Française :
« Reinaldo Arenas est un écrivain cubain, romancier, nouvelliste et poète, né le 16 juillet 1943 à Holguín. Il grandit dans une famille paysanne pauvre, son père l’ayant abandonné et sa mère s’étant réfugiée chez ses parents. Après la révolution, il étudie à l’université de La Havane puis travaille pour la Bibliothèque Nationale José Martí. Il rêve alors d’embrasser une carrière d’écrivain. Son premier roman Celestino antes de alba (Les chants du puits) s’est distingué au concours national d’écriture.
Mais le pouvoir veut reprendre en main les Cubains. La révolution culturelle prend une facette plus dure : les écrivains doivent censurer leurs écrits, les homosexuels sont considérés comme déviants. Arenas subit les persécutions du régime castriste, mais il continue d’écrire et de vivre sa sexualité comme il l’entend. S’il ne peut plus faire paraître ses œuvres sur l’île, il parvient malgré tout à les envoyer illégalement à l’étranger. Le peintre cubain Jorge Camacho, exilé en France, l’aide à faire paraître ses livres dans le reste du monde.
Ses critiques contre le pouvoir et son homosexualité lui valent de connaître la prison et les camps de réhabilitation par le travail. Il quitte Cuba pour les Etats-unis en 1980, tout comme des milliers de « rebuts de la société » expulsés par le régime cubain.
Arenas a raconté son histoire dans sa biographie Antes que anochezca (Avant la nuit) que le peintre et cinéaste new-yorkais, Julian Schnabel a adapté dans son film Before night falls.
Arenas, qui avait appris qu’il était atteint du sida en 1987, met fin à ses jours le 7 décembre 1990 à New York.
Les éditions Mille et une nuits ont publié nombre de ses œuvres : Le Monde hallucinant (2002), Encore une fois la mer (2002), Celestino avant l’aube (2002), Fin de défilé (2003), Le Palais des très blanches mouffettes (2004), La Plantation (2004), Arturo, l’étoile la plus brillante (2004), La Couleur de l’été (2006) et Adios a Mamà (2006). »