La Place Saint-François

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Sur cette Place un couvent Franciscain a été construit  au XIII° siècle, abandonné à la Révolution et detruit, seule la Tour a subsisté. Saint Francois d’Assise est passé à Nice en 1214, il était religieux mais aussi troubadour et poète. L’art  le représente entouré d’oiseaux ou construisant une église.

 Le Palais communal (ancien Hotel de Ville), construit en style baroque italien a été abandonné en 1792, depuis 1893 la Bourse du Travail l’a occupé, en 2009 la Mairie l’a recupéré pour le restaurer.

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— La rénovation de la Place va être entreprise, les façades et les bâtiments seront rénovés, la place sera rendue piètonne, pour l’instant tous les jours s’y tient un marché aux poissons.

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La fontaine des Dauphins oeuvre du sculpteur niçois  César Chiavacci, érigée en 1938.

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Jardins Auguste Icart et Ruelle Saint André

Jardins Auguste Icart

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—- Appelèe aussi Plassa de Gourdouloun (ce nom proviendrait d’une vieille famille Gordolon), le nom de ce jardin fait référence au Conseiller Municipal élu en 1929, il procéda à l’assainissement de la Ville et notamment du Vieux Nice…

Sur cette petite place donne la Tour Saint-François, c’est la seule partie restante de l’Eglise du même nom et du Couvent des Franciscains à laquelle elle appartenait, en 1798 l’église et le couvent avaient été sécularisés ( sous la grande tour de l’horloge dans une cour à gauche on peut voir quelques voûtes gothiques c’est ce qu’il reste du couvent disparu de Saint François) . La tour comporte 194 escaliers, elle n’est pas visitable pour l’instant, mais la Mairie étudie la possibilité de futures visites. Au sommet de la tour flotte le drapeau Niçois.

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Ruelle Saint-André

–La Ruelle Saint-André est parallèle à la Rue Pairolière et est comprise entre celle ci et le Boulevard Jean Jaurès, c’est une voie tres étroite

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Ruelle Saint-Martin et Rue Neuve

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Ruelle Saint-Martin

 

 

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—Cette ruelle porte le nom de l’Eglise Saint-Augustin-Saint-Martin.

—Rue Neuve :

Dans la continuation de la Ruelle Saint Martin et croisant la Ruelle Saint-Augustin : La Rue Neuve, ancienne Rue de la Vérité, c’est comme son nom l’indique une rue récente en comparaison au cadastre de la Vielle Ville, elle n’aurait été creusée qu’au XIX° siècle…

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Ruelle Saint-Augustin

Nous sommes Rue du Choeur, face à nous : la Ruelle Saint-Augustin qui mène à l’Eglise Saint Augustin  porte aussi le nom de Saint-Martin.

 

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La  Ruelle Saint Augustin longe l’Eglise du même nom

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Face à l’Eglise se trouve un monument à la gloire de Catherine Ségurane, héroïne Niçoise.L ‘Eglise trône au milieu de la Place Saint-Augustin qui se termine par la rue Sincaire où se trouve le Collège Catherine Séguranne, lieu que j’ai évité pendant une année  consacrée à courir les filles et aller à la plage, avant de terminer mes études au Lycée Masséna. Saint Augustin est une des plus anciennes paroisse de la ville et une des plus belles église de style baroque du Vieux Nice. L’église recelle une Pieta de l’atelier de Bréa. Luther y célèbra une messe en 1510.

 

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Rue Miralheti

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Rue Miralheti :

Descendons la rue Pairolière, en direction de la Place Saint François :

Jean Miralheti dont le vrai nom paraît être Miralhet, (diminutif de miralh, miroir) est le plus ancien des peintres primitifs niçois, maître de Bréa. Il est né en 1394 à Montpellier et acquit droit de vivre à Nice en 1418. De 1432 à 1444 il exerça son art en Provence et mourut en 1457, peu après, vraisemblablement à Marseille où il peignit une Annonciation entre sainte Catherine et saint Antoine pour la cathédrale de la Major . Il semble avoir été aussi tisserand et même nanti de quelque mission de diplomatie entre communautés (cf. A. Compan. Illustration du N. et du P. CCIII). On n’a conservé de lui que quelques retables de toute beauté, l’un à Toulon, l’autre à Marseille, le plus célèbre étant celui de Nice Notre-Dame de la Miséricorde dans la chapelle de ce nom au cours Saleya, ce tableau montre l’influence catalane sur l’art du peintre .

Au XIXe siècle, après l’aménagement du boulevard, cette rue prend le nom de « Aquedot ». Il renvoie, sans doute au canal qui depuis le XVIe siècle, conduisait l’eau de la source Saint-Sébastien voisine au lointain Palais Sarde .

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Rue François Zanin

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Elle s’appela rue des tisserands

(dei Teissedou) puis en 1889 rue Pierre Sola et depuis 1913 rue François Zanin. Celui-ci, néà Nice en 1826, mort en 1886, fut entrepreneur de maçonnerie et conseiller municipal.

Au n° 5 de la rue se trouvait l’ancien hôpital de la Sainte-Croix fondé en 1636 par l’archiconfrérie des Pénitents blancs.
Presque en face sur la façade de l’ancien bar de la Treille se trouve une plaque commémorative de la fondation en 1925 de la « Ciamada Nissarda » à l’initiative de Jouan Nicola 

Le tour de la Vieille ville de Nice

La vieille ville de Nice est encadrée par : Le boulevard Jean Jaurès à l’Ouest, la Place Garibaldi, La rue Catherine Ségurane, la rue de Foresta, les quais de Raubà Capeu et des Etats Unis. Au sud est trône la Colline du Château et au sud le Cours Saleya….

— Deux mots sur la Place Garibaldi, dans la lignée des places royales du XVIII° siècle, avec ses façades ornées de décors en trompe-l’oeil elle est bordée d’arcades « à la turinoise », cette Place au gré de l’Histoire emprunta plusieurs noms, successivement Place Victor (pour Victor Amédée III de Savoie), puis en 1792 rebaptisée Place de la République, Place Napoléon et enfin Place Garibaldi en 1871….A proximité de la Place on peut visiter la crypte archéologique qui présente une rétrospective des fortifications de la Vieille Ville.

Sur la Place, la Chapelle des Pénitents Bleus avec sous son balcon trois boules métalliques les boulets tirés lors du siège de 1543 par les Turcs et leur allié François I°…

Lorsque l’on venait de la Place Garibaldi pour entrer dans la vieille ville se trouvait la porte Pairolière donnant sur la rue Pairoliere…

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 La Rue Pairolière

Un peu d’histoire…

Au Moyen-Âge, la rue était occupée par les chaudronniers – les « pairoulié » en niçois – qui avaient mission de protéger la porte fermant la ville basse au nord et débouchait sur la vallée du Sourgentin. Cette porte s’appela d’abord la porte des Paysans. A sa gauche, s’élevait une tour ronde : la tour Saint-Sébastien. Au XVIe siècle, la porte des Paysans devint la porte Saint-Sébastien puis la porte Pairolière. Le 29 septembre 1521, Beatrix de Portugal, future duchesse de Savoie, fut reçue par son fiancé le duc de Charles III le Bon à la porte Pairolière. Cette tour et la porte furent minées en 1706 par Berwick. La porte fut rasée définitivement en 1778 et la rue baptisée Rue de la Vertu, à la place de la porte et des murs allant du paillon au Château, on fit la place Victor, l’actuelle place Garibaldi. Source : Per Carriera de Marguerite et Roger Isnard (édition Serre).

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