Le mot de l’éditeur :
« C est l histoire d une femme élégante et éduquée de Hong-Kong qui devient folle lors d un voyage à Cuba. C est l histoire des raisons pour lesquelles elle y est allée. C est l histoire de l effet de cette folie sur celui qui la raconte, l imagine : ses souvenirs, ses amours, ses amis, ses rêveries. C est l histoire d un homme dont le c ur est vissé à ces deux îles où rien n aurait jamais dû le conduire, sinon l obscur et capricieux désir de vivre l instant, de n en plus sortir, de l écrire et d aimer. C est l histoire de gens qui vivent à Hong-Kong, à Paris, à Cuba, en Inde. Ils sont seuls et voyagent parce qu ils sont seuls. Ce sont des îles. »
Mon avis :
J »ai commencé les îles. Phénomène bizarre, cela fait deux fois que je me plonge dans ce bouquin, la première j’ai l’impression que si ma lecture n’avait pas été interrompue par une activité autre j’aurai pu le lire d’une traite malgré ses 383 pages, et là l’ayant repris ce soir j’ai senti que la lecture dérapait, difficulté à entrer dedans, à suivre, impression de subir une logorrhée de mots, des histoires qui se succédent dont je ne vois pas le lien. L’écriture est belle, le débit appâte mais ce soir cela ne marche pas…Mais je suis curieux, je sais qu’il va aborder des sujets qui m’interessent, là on arrive à Hong-Kong après avoir parlé d’un banquier qui aurait payé son voyage, pourquoi il ne le sait pas, parlé aussi du monde de la presse de l’époque, qu’il appelle « le monde du papier peint » contre lequel il a une dent. Il a parfois des jugements lapidaires, tres durs, comme son jugement des photographes qu’il définit comme des imbéciles. Il me laisse supposer qu’il a une tres haute image de lui-même, est ce le cas..? Je ne sais c’est trop tôt pour le savoir…Si je puis m’avancer, pour lire Lançon il faut avoir l’esprit libre, dispos et avoir créé une bulle autour de soi, pas toujours facile
Ainsi de la phrase : » »Mais, dans le monde selon Garp, nous sommes tous des incurables. » d’Irving qu’il cite. Poursuivant : » Je ne peux lire la phrase d’Irving…..sans ajouter que je la fais entièrement mienne -…..C’est parce que les gens sont incurables qu’il faut leur foutre la paix. »
c’est en effet une impression que son style d’écriture amène à avoir, je l’ai ressenti lorsque je suis plongé dans son histoire, c’est un livre qui se lit bien avec une foultitude de sujets abordés,il emploie notamment l’association d’idées pour conduire son discours, un exemple :
—des termes d’une lettre de Jad il relève le mot « chilly »(frais) qui l’amène à chili con carne, qui l’amène à un séjour en Bourgogne chez des amis avec au repas chili con carne, de là il développe sa relation d’amitié avec ces gens, pour au final revenir à chilly et la lettre de Jad…C’est un long monologue comme dans un film new-yorkais se passant à Greenwish village ou dans un polar de détective americains avec Philip Marlowe qui sentent la cigarette et les jolies femmes..
Et puis le Malecon : c’est un lieu romantique pour les amoureux, un observatoire et un miroir aux alouettes pour ceux qui rêvent de Miami ou d’ailleurs mais qui n’ont pas le droit à un passeport, un lieu pour les jeunes pour faire de la musique, un lieu pour les vieux pour faire de la musique ou l’écouter, un lieu pour les touristes en goguettes pour draguer ou pour essayer de comprendre l’âme cubaine, c’est le bruit des vagues à la lune avec les flons flons au loin en arrière fond, la fraîcheur qui tombe après une grosse journée de chaleur, des vagues poussées par le cyclone qui s’avancent de plus en plus loin sur la chaussée…c’est……ce qui n’a pas de mot….
Merci Curioso…
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Comme de la prose ton commentaire sur le Malecon ……
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